Fela sera à l’honneur ce vendredi 10 octobre au Ferrailleur, et c’est le groupe nantais Walko qui rend hommage à une de ses idoles. Dieu de l’afro, dieu de l’intégrité, symbole d’une lutte mais aussi d’un genre : l’afro-beat ! Le Ferrailleur verra ses murs résonner de façon moins électrique que d’habitude, mais l’ambiance promet d’être à la hauteur du prétexte. Rencontre avec Max, saophoniste de Walko.
Que représente Fela pour vous ?
Fela est le père de l’afrobeat, il était également très impliqué politiquement. Il a dénoncé tout les travers et dérives des politiques de l’époque (corruption, violence, misère…). Il était un contre-pouvoir Nigerian du gouvernement en place. Il a profité du de la musique pour véhiculer son message politique
Et l’afro-beat ?
Un des courants musicaux majeurs de la deuxième moitié du XXème siecle. L’afrobeat c’est cette rencontre de la musique électrique occidentale et la de culture traditionnelle africaine. C’est une musique de transe porteuse de sens.
Comment allez-vous réinterpréter ses morceaux ?
L’idée n’est pas de réinventer le style mais plutôt de rendre un hommage à Fela. Nous avons choisi les titres de Fela en fonction de nos envies et du message qu’il véhiculait.
Le groupe Walko a 10 ans, vous en êtes où ?
Nous sommes heureux de pouvoir continuer à faire vivre un grand orchestre comme ceux de fela (nous sommes 15 sur scène) dans le monde musical actuel plutôt enclin à promouvoir des petites formations. Nous savons que ce projet n’est pas économiquement viable mais c’est une aventure humaine riche sur différents plan. Le but de cette soirée est de donner rendez vous au public nantais tous les ans autour des Felabrations pour célébrer l’héritage musical et politique de Fela.
Le choix du Ferrailleur pourquoi ?
Dans la continuité de cette aventure humaine nous avons trouvé logique de travailler avec maxime et thomas du ferrailleur qui propose le lieu le plus adapté à la scène locale (conditions d’accès technique et financière, jauges, acceuil).
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