David Darricarère, artiste incontournable de la scène nantaise, sort un nouveau maxi depuis « Night Shield » paru en 2013. Rock, funk, électro, revoilà DTWICE qui ne déçoit pas avec « Potion of Fortune », univers assez proche du Bowie des années 80. Le funky « I m Erika » évoque une femme capricieuse qui le malmène, (dans le clip), alors que « Hot shot », titre fou dans sa cadence et ses mots, dans la rapidité du flux, le rend aussi électrisant qu’énervant à l’image des mots de la chanson parlant de la folie d’un homme et qui se complaît en elle. « A big Fight » nous ramène musicalement dans la new wave des annnées 80, un mélange de disco funk sur fond de rock, appelant à la rébellion intérieure. Le dernier titre « We could be » restitue une douceur et une poésie musicale, évoquant Gorillaz, mélancolique dans ses paroles qui impliquent un homme et une femme dans la tourmente et leur difficile parcours. Finalement, depuis Smooth, David Darricarrère conjure les valeurs bienveillantes mais aussi la défiance de l’espèce humaine. Les ombres des Doors et de Bowie planent sur ce « Potion of fortune », l’oeuvre d’une personnalité un peu fantaisiste mais toujours humble. DTWICE nous ramène avec cet album trop court, dans son monde emprunt de sentiments à la fois fous et profonds, de doutes, de l’attraction,et d’autres encore. Sa musique et ses mots sont mis en scène de façon à nous procurer des visions imagées…
