A Saint-Ouen des Toits, on met les petits plats dans les grands le jour de la Fête de la Musique. Plutôt que de proposer un plateau comme dans bon nombre de communes le 21 juin, cette petite bourgade de 4.000 âmes via l’association Zik n’watt propose à ses habitants et à tout un chacun le festival Atirlarigo, dont la couleur dominante 2014 sera le rock celtique. Ce festival porte bien son nom. Ce sera donc musique en grande quantité le 21 juin à St-Ouen les Toits. Rencontre avec Edouard Lelièvre, membre actif de l’association.
Crédit-photo (Les Ramoneurs de Menhirs) : DR
Quel est le projet de Zik n’watt ?
L’association Zik n’watt a vu le jour par quelques mordus de musique. Nous souhaitons avec le festival Atirlarigo, promouvoir les musiques actuelles et ainsi rendre accessible à tous la culture en proposant un festival gratuit. Nous souhaitons aussi créer des échanges, du partage et dynamiser St Ouen des Toits, notre village. Le festival peut se définir en 3 mots : festif, intergénérationnel et convivial.
Peux-tu nous présenter St-Ouen des Toits ?
St Ouen des Toits est un village paisible et discret à 10 min de Laval. Il offre un visage mi-rural, mi-urbain. Nous sommes connus dans la région grâce à notre musée Jean Chouan et pour être un village dynamique dans le monde des chevaux. C’est pourquoi sur l’affiche du festival nous avons décidé de mettre en avant notre cheval rockeur !
Il y a une forte dominante musicale autour de la musique celtique sur cette édition. Pourquoi donc ?
On peut dire que cela c’est fait un peu au hasard. Nous avions décidé début septembre d’accueillir pour notre 2ème édition un groupe rock avec pas mal de références. C’est là que nous sommes tombés sur Les Ramoneurs de Menhirs. Le contact s’est fait très vite et la validation aussi. Nous avons alors décidé de rester dans le même registre que notre tête d’affiche. De plus le tourneur de La ruée des Sons (Jérôme Dupré) avec qui nous avions déjà bossé ensemble l’an passé avait dans ses artistes deux groupes aux sonorités celtes à savoir Kervegan’s et Les Passagers du Gawenn originaires de la Mayenne.
C’est la 2è édition du festival. Qu’aura-t-elle de différent par rapport à la 1ère ?
Peu de différences, nous restons sur le même concept qu’en 2013, à savoir deux scènes qui joueront à tour de rôle. Le nombre d’artistes à diminué, nous sommes passés de 8 à 6 mais avec une tête d’affiche pour cette année. Une différence peut apparaître c’est la météo, espérons que le beau temps soit avec nous car l’an passé le temps était assez médiocre.
L’entrée est gratuite, vous financez le festival comment ?
Le financement du festival se fait à partir de différents moyens, organisation de soirées, sponsoring, mécénat, dons. Mais aussi le jour du festival avec de la restauration rapide et la buvette.
La Mayenne est vraiment un département riche en festivals. Pourquoi à ton avis ?
La Mayenne dispose d’une place importante dans le monde des Festivals. Les festivals poussent petits à petits et on y retrouve tous les styles. Beaucoup d’entre eux sont soutenus par la régions ou d’autres instances. Et de nombreux réseaux sont en place afin d’aider les groupes à se produire et les festivals à suivre le bon chemin.