Vendredi 7 février 2014, le Chabada accueillait les Auditions du Printemps de Bourges qui présenteront six groupes régionaux : MOOD, VEDETT, ISLA, FAUNE, THYLACINE et LE FEU. Qui ira à Bourges comme Découverte ? Mystère ! En attendant, rencontre avec Stéphane Martin, programmateur du Chabada qui nous en dit plus sur sa vision des choses.
Quel regard portes-tu sur ce tremplin ?
J’ai forcément un avis positif. C’est une très bonne chose que des groupes régionaux, en développement, soient dans l’émulation avec comme but la participation à un des plus grand rendez-vous nationaux, le Printemps de Bourges. Et dans le cadre même du festival, on retrouve un vrai rendez-vous, dédié aux jeunex groupes, avec une vraie scène et toute une organisation. Les Inouïs gagneraient peut être encore à être plus clair sur la sélection finale (qui se fait sur vidéo, à Paris). Quand je dis ça, je pense surtout aux groupes, pour qui cette dernière étape reste un peu obscure.
Que signifie, pour le Chabada, accueillir les Inouïs ?
On est totalement dans notre rôle de découverte et d’accompagnement. Un événement comme celui-là a forcément sa place dans une SMAC de la région qui permet un accueil professionnel et joue également son rôle de relais dans les réseaux et auprès du public. Nous faisons de l’accompagnement tout au long de l’année, là on est pile dans la lignée. Et en plus il y a deux groupes angevins (Thylacine et VedeTT) !
C’est sur le moment que ça se joue
Comment abordes-tu ta participation au jury ?
Bien sûr j’arrive avec mon background, avec ce que je connais de certains groupes. Pour d’autres, je suis totalement vierge. Mais attention, c’est sur le moment que ça se joue. C’est ce que nous demandons aux groupes, et nous devons nous prononcer sur ce concert. Et puis il faut aussi rappeler que l’échec à un dispositif, les Inouïs ou un autre, n’empêche pas les groupes de continuer. Ce n’est pas parce qu’un groupe ne va pas à Bourges qu’il est blacklisté, bien heureusement. Qu’un groupe fasse un mauvais concert un soir ne m’empêche pas de continuer à suivre ce qu’il fait.