Treizième du nom, le festival Soy met en joie tous les ans ces jours de Toussaint. Il met en joie les passionnés, curieux, mélomanes de musiques rock, pop, hip-hop, électro, post-rock, indie-punk et j’en passe. Plutôt que de questionner ceux qui font, nous avons choisi d’interroger un fidèle depuis 5 ans qui vient de Paris pour se délecter de douceurs musicales dans des cadres adaptés conviviaux. Nicolas Jublot nous parle de sa perception de Soy.
Visuel bandeau – Soy © angi
Comment as-tu découvert le festival ?
Je crois que la 1ère fois que j’ai entendu parler du festival c’était par la biais d’une affiche du festival dans un magazine, Magic il me semble. Et vu que les visuels ont toujours été très chouettes et attirants, je me suis intéressé de plus près au festival et à sa programmation.
Toi qui vis à Paris, comment perçois-tu l’orga, le public, les lieux à Nantes ?
J’étais déjà venu à Nantes plus jeune, mais j’ai vraiment l’impression d’avoir découvert la ville lors de mon premier Soy Festival il y a 4 ou 5 ans. Ce que j’aime dans l’organisation du festival, c’est l’aspect itinérant du festival, avec des lieux adaptés en fonction des artistes et des concerts. Je me rappelle par exemple du concert de Julianna Barwick au Muséum d’Histoire Naturelle, c’était vraiment le lieu idéal pour apprécier ce type de musique. Ce qui transparait aussi, c’est que c’est un festival fait par des passionnés pour des passionnées. Les mauvaises langues parleront de festival élitiste peut être, mais je ne trouve pas, ça invite plutôt à la découverte qu’autre chose.
Plus généralement, quelle vision as-tu de la ville ?
Je ne connais pas Nantes sur le bout des doigts, mais je trouve la ville apaisante, où il fait bon vivre. J’imagine que ce n’est pas fin octobre qu’on apprécie le mieux la ville. A l’occasion je reviendrais à une autre période de l’année.
Pourquoi reviens-tu si régulièrement sur le festival ?
J’ai dû venir 3 fois ces 4 dernières années, ce qui est déjà pas mal. Si je reviens c’est pour l’exigence de la programmation, c’est un vrai plus de pouvoir voir se succéder dans une salle à dimension humaine 3 ou 4 artistes super intéressants pour un prix défiant toute concurrence. Je me rappelle de ce plateau avec The Fall, Orval Carlos Sibelius et Julia Holter, c’est quand même la classe !
Quelle(s) serait selon toi la ou les spécificités du festival Soy ?
Le côté itinérant du festival. Je trouve ça vraiment bien, ça permet de découvrir différents lieux par la même occasion et donc la ville. Ça me fait beaucoup penser à un autre festival que j’aime beaucoup, le Festival MV (ex Kill Your Pop) à Dijon. Cette formule me parle beaucoup plus qu’une grande scène et des groupes à la pelle qui se succèdent. Disons que c’est une formule beaucoup plus adaptée à l’aspect défricheur du festival Soy.
Ton meilleur souvenir artistique de Soy ?
J’ai envie de dire Yo La Tengo. Suis-je vraiment objectif en disant ça ? Peut-être pas car c’est l’un de mes groupes préférés. Mais j’ai vraiment trouvé le concert très bon et puis c’était au Lieu Unique, une salle incroyable.
Le groupe et/ou la soirée que tu attends le plus sur cette 13è édition ? Et pourquoi celui-là ?
Je crois que j’ai une grosse attente sur Protomartyr, que je n’ai pas encore vu live. Les disques sont excellents, le live doit être vraiment mortel si je m’en fie aux échos que j’ai eut de leur concert à la Route du Rock.
La playlist de SOY 13 en 32 vidéos