YELLAM EN AVANT-PREMIÈRE

Le plus Jamaïcain des Manceaux, Yellam sera en concert le 2 avril à L’Oasis du Mans pour y présenter en avant-première son futur disque qui sortira fin 2016. Un nouveau clip, une chasse aux logos dans la ville pour gagner des places… Yellam ne manque pas d’imagination et d’actualité. Rencontre avec un grand ambassadeur du reggae en France.

Photo bandeau : Yellam © DR

Un nouveau clip, cette date du 2 avril à domicile, il y a de l’actu pour toi ? Qu’est-ce que tu mijotes ?
On a revisité le titre Step up en y ajoutant une vibe Soul, issu de notre EP Get on Board qui est sorti au mois de novembre dernier. Ce titre a été clipé chez moi avec les équipes vidéo de Mad Mill et MAS : on a voulu offrir une ambiance décontractée et sans prétention. Cet EP est le ticket d’embarquement pour le nouvel album The Musical Train qui sortira à la rentrée. Et justement, le 2 avril, il était pour nous important de le présenter en exclusivité à notre public manceau qui nous soutient depuis nos débuts.

Tu es sur un nouveau live. Quelle tournure prend ce live ?
Effectivement, on a énormément travaillé l’aspect scénique, lumière et sonore du nouveau live en résidence. La métaphore du train a été exploitée à fond pour transmettre cette sensation de voyage qui transparaît dans ce nouvel album. J’ai enregistré cet opus entre la France et la Jamaïque, une île qui m’a beaucoup apporté aussi bien sur le plan humain qu’artistique. Il est important pour moi de retransmettre cette énergie aux personnes qui assisteront à ce nouveau live.

Cette date dans ta ville est importante j’imagine, parle nous un peu du Mans.
Comme je l’ai dit, le public manceau nous soutient depuis nos débuts sur scène. Il nous paraissait donc logique de pouvoir lui offrir, en retour, le fruit de notre travail en exclusivité.
La scène musicale mancelle est très riche et diversifiée mais je pense qu’il n’y pas assez d’endroits où celle-ci peut s’exprimer facilement. Nous avons eu la chance d’être soutenu comme il le faut, mais cette envie de favoriser les groupes locaux naissants doit perdurer et se développer encore plus.

Est-ce que la ville t’inspire pour tes créations musicales ?
Mes inspirations sont diverses et variées de par mes origines qui ne sont pas mancelles, mais il est vrai que la plupart du temps, j’écris et travaille au mans donc celle-ci m’inspire indirectement.  Mes amis et ma famille sont d’ici, alors peut-on dire en quelque sorte que les manceaux m’inspirent ?

Vous avez organisé une chasse aux logos dans la ville, c’est une manière de communiquer ? De fidéliser un public ?
C’est une idée qui m’est venue il y a quelques mois : communiquer et fidéliser notre public, oui, mais si on peut le faire de manière ludique et avec une touche artistique c’est encore mieux ! Même nous, on s’est amusés à arpenter les rues du centre-ville, la nuit, bombe de craie à la main.

Comment considères-tu la scène new school roots française ?
Elle est grandissante depuis quelques années, on est des artistes d’une même génération et à chaque fois que l’on se croise sur des festivals ou concerts, on s’invite mutuellement sur scène. C’est un plaisir à chaque fois et l’on s’encourage les uns les autres, sans notion de concurrence.

Ton coup de coeur musical du moment ?
Je suis dans ma période New Soul et j’écoute des artistes tels que Leon Bridges, Jordan Rakei, Nick Hakim, Liam Bailey pour ne citer qu’eux…

 

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Rédactrice en chef de ce site internet, chargée d'info-ressources à Trempo. Passionnée évidemment par la musique, toutes les musiques, mais aussi par la mer et la voile, les chevaux, la cuisine et plein d'autres choses.

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